vendredi 23 mars 2012

Bangkok, le retour!

Vendredi 23 mars 2012
9h20, le train à destination de Bangkok est annoncé en gare de Phitsanulok, enfin c'est ce que je comprends quand un agent de la SNCF thaïlandaise fait sonner la cloche et que tout le monde se lève de son banc.



Mon ticket indique voiture 2, place 19…3ème classe! En Europe, on connaît la première et la deuxième classe, mais la troisième classe! Je me demande bien dans quelles conditions je vais voyager, peut-être avec les poules et les cochons. Enfin, je n'avais de toute façon pas le choix lorsque j'ai acheté mon billet hier, il ne restait que ces places-là.
J'embarque donc, d'autres farangs sont là aussi. Pour faire simple, voyager en 3ème classe c'est comme voyager en RER à Paris, sauf que ça va durer six heures! Il y a des sièges disposés en carré, sur deux rangées, et de temps à autres des banquettes qui tournent le dos au paysage où tiennent deux ou trois personnes, c'est selon. Moi, c'est là que je suis et c'est finalement pas si mal, j'aurai de la place pour étirer mes jambes. Je dépose mon sac dans le filet au-dessus des sièges, je réveille la femme qui dort allongée sur la banquette et je m'installe. C'est parti pour six heures de voyage, Phitsanulok-Bangkok, dernière étape de mon long périple au Pays du sourire, ça me fait quelque chose quand même.





Le train se met en branle et les paysages commencent à défiler sous mes yeux.







Régulièrement des "hôtesses" passe dans le wagon pour nous vendre boissons fraîches, bananes séchées, cacahuètes ou encore "barquettes repas". C'est sûr, on ne manquera de rien pendant le trajet.









En fin de voyage apparaît même une femme (un homme?) pour vendre des singes en peluche! Elle en attache des dizaines à son bras et revient une vingtaine de minutes plus tard avec plus que quelques exemplaires...apparemment ça a plu aux voyageurs!



Sur cette banquette et avec cette chaleur, difficile de s'endormir alors je m'occupe comme je peux: musique dans les oreilles, je dédie pas mal de temps à mon blog puis je commence la lecture d'un nouveau livre récupéré à Phrae et qui va certainement être mon meilleur compagnon de vol dans quelques jours.

Vers 16h15 et avec plus d'une heure de retard, le train entre enfin en gare de Hualampong, dans le centre de Bangkok.



Il me faut moins de dix minutes, à pieds, pour rejoindre la guesthouse où je passerai mes deux prochaines nuits, mes deux dernières nuits en Thaïlande.

Après avoir pris une bonne douche, je décide d'aller faire un tour dans le quartier de Chinatown, tout proche d'ici. Retrouvailles avec la circulation, la pollution, le bruit et la foule mais c'est ça aussi la Thaïlande et ce petit tour dans le quartier chinois me ramène à une autre réalité, celle de la Thaïlande moderne.

















Demain, dernière journée, je prévois de la passer au parc de Chatuchak, un immense marché qui se tient tous les week-ends à Bangkok. Dernière occasion de remplir la hotte du Père Noël, qui a été bien sage?


Les anecdotes du jour:
*Je crois que ça fait plus de quinze ans que j'écoute les mêmes chansons de Jean-Jacques Goldman et je ne m'en lasse pas. Ce matin alors que j'attendais le train, j'ai même eu l'impression qu'il chantait un peu pour moi et il disait: "Un quai de gare et l'on s'en va / Il ne faut prendre en ses bagages que ce qui vraiment compta / Et se dire merci, pour ses perles de vie. C'est totalement hors contexte par rapport au sens que ces paroles prennent dans la chanson mais tellement vrai dans ma situation.

*Je ne comprends pas pourquoi tout me sourit ici. Hier soir, mon crédit téléphone arrivait à sa date limite d'utilisation. Dans d'autres termes, je n'allais pas pouvoir appeler de guesthouses aujourd'hui, il allait falloir que je me déplace d'hôtel en hôtel pour vérifier leur disponibilité. Ce matin, je vérifie que je n'ai plus possibilité de téléphoner et c'est bien le cas.
Dans le train, je réfléchis de nouveau au quartier dans lequel j'aimerais poser mon sac jusqu'à dimanche matin et une fois décidé, je repère dans mon guide de voyage une guesthouse qui a l'air sympa. Par réflexe, je relève le numéro sur mon portable et j'appuie, par erreur, sur la touche "appeler" et là...surprise (ou miracle plutôt), j'ai une tonalité et quelques secondes plus tard un interlocuteur!!

*Les gens qui me connaissent bien savent à quel point je suis organisée. Avant de partir, j'avais pris soin de mettre de côté un dentifrice au 3/4 plein en me disant que j'en aurais assez pour les presque trois mois de voyage (un gramme est un gramme quand il y a un sac à porter jours après jours!). Et ben non, ça n'a pas suffit! Il a fallu que j'en achète un aujourd'hui, deux jours avant la fin...C'est ballot tout de même!

4 commentaires:

  1. Ballot, le coup du dentifrice !!!!!!!!!!!!!!!!
    Changement radical donc et ensuite ce sera Paris, autre changement puis Besançon, un peu plus calme !!!!
    Peut-être un dernier post ? Sinon, bon voyage de retour. Bises Tatavette

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    1. J'avais bien calculé pour le reste mais le dentifrice, il en manquait un peu!
      Effectivement, demain soir je serai chez Laet et lundi je rentre à Besançon pour 5-6 jours. Il parait qu'il va faire beau, tant mieux!
      Bises.

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  2. Madre mía, más que un tren parece un mercadillo.
    Ya puedes ajustar bien el equipaje, como siempre, al final, son más cosas las que se traen que las que se han llevado pero lo importante son las vivencias que vienen contigo, muy dentro de tí, ese es el verdadero equipaje de un viaje como el que estás finalizando.
    Buen regreso cielico.
    Besos

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    1. Lo bueno de los recuerdos y de las vivencias es que no pesan nada a la hora de embarcar aunque si pesaran, y mucho, en el resto de mi vida.

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