Lundi 26 mars 2012
Il y a trois mois, je n'aurais jamais pensé que ce jour allait arriver si vite. Il y a trois mois je n'aurais jamais pensé que tout allait aussi bien se passer. En introduction de mon blog, je parlais de probables galères auxquelles j'allais être confrontée mais aujourd'hui, je regarde le chemin parcouru et la seule ombre au tableau est finalement cette indigestion qui m'a clouée au lit une journée, moins d'une semaine après le début de mon aventure. Pour le reste tout n'a été que pur bonheur. Une succession de découvertes, de rencontres, d'expériences insolites, d'apprentissages et parfois même de situations cocasses. Ce voyage m'a ouvert les yeux, un peu plus encore, sur un autre monde, un monde qui se trouve à des années lumière du nôtre dans certains cas et qui pourtant est tellement semblable au nôtre dans d'autres cas. Encore une fois, la Thaïlande, un pays de contraste. Quoiqu'il en soit un monde qui m'a captivée et qui m'a enrichie. Un voyage en solo qui m'a appris sur les autres et qui m'a surtout appris à mieux me connaître moi-même.
Je rentre à la maison avec des souvenirs et des images plein la tête (et plein le disque dur), avec aussi un diplôme de massage thaï qui j'espère me servira professionnellement parlant mais surtout avec une grande envie de repartir, ici ou là, à l'assaut d'autres pays, d'autres civilisations, d'autres cultures. Parce que j'ai encore de nombreux chapitres à ajouter au livre de ma vie, il y aura une suite, c'est sûr.
En tous cas, Kop Khun Kha (merci) pour avoir été mes lecteurs, certains très assidus, et pour les commentaires et les encouragements sans lesquels le blog n'aurait peut-être pas été ce qu'il est.
Asia: Up to you!
mardi 27 mars 2012
samedi 24 mars 2012
Shopping à Chatuchak
Samedi 24 mars 2012
Il fait chaud à Bangkok et le ventilateur n'y changera rien. Lorsque j'ouvre les yeux une première fois à 6h10, je me dis qu'il est encore trop tôt pour me lever mais dix minutes plus tard, je sors du lit bien décidée à profiter de cette dernière journée.
A 7h30, je descends les escaliers qui mènent au métro. Le métro de Bangkok, contrairement à ce qu'on pourrait penser, est loin d'être saturé. Il est même quasi désert!
Il n'y a en fait qu'une seule ligne et il est surtout concurrencé par le Skytrain, qui comme son nom le suggère (sky=ciel), est un genre de tramway qui circule plusieurs mètres au-dessus du sol.
Après trente minutes de métro, je me retrouve à l'autre bout de la ville. La sortie donne directement sur le Parc de Chatuchak, une petite bouffée d'oxygène dans une ville où un épais nuage de pollution semble solidement attaché au sommet des tours et des immeubles.
Le marché de Chatuchak se tient juste à côté et une fois à l'intérieur, il semble être sans fin. Des plans sont même distribués à l'entrée, c'est dire s'il est grand. Il est plus ou moins organisé par thème: chaussures, vêtements, antiquités, décoration d'intérieur, etc.
J'y suis à l'ouverture, quand il est encore aisé de flâner dans les allées, mais vers 11h la foule arrive et c'est un peu moins agréable.
Je mets la main à la poche plutôt deux fois qu'une mais l'idée de devoir tout faire rentrer dans mon sac tempère un peu mes ardeurs.
Je pensais y trouver de tout mais impossible de mettre la main sur le fameux baume du tigre, je vais devoir aller le chercher ailleurs...
Un peu avant 13h, je quitte Chatuchak pour aller sur Kao San Road, la rue des farangs. Jusqu'à maintenant, je me suis toujours déplacée en taxi ou en bâteau-taxi à Bangkok mais aujourd'hui je décide de tester la moto-taxi!! A la sortie du marché, un premier motard me demande 250 baths pour la course, beaucoup trop cher! Je vais jusqu'au coin de la rue et là le gars me demande 120, je dis 100 et c'est parti! L'avantage avec la moto-taxi c'est qu'on se faufile partout et qu'on évite donc tous les embouteillages; en échange on est bien exposé à la pollution mais je ne fais pas ça tous les jours.
Arrivée à Kao San Road, je vais à l'essentiel. J'achète du baume du tigre puis je m'installe dans un salon de beauté où on me fait la manucure et la pédicure. Je repartirai donc en France avec de beaux ongles.
De retour à la guesthouse, c'est l'heure de vérité: refaire la valise. Je m'en sors assez bien, finalement j'aurais pu acheter plus de souvenirs!
Le soir, je pensais dîner au même petit stand qu'hier où je m'étais régalée mais mon petit cuistot n'est pas là. Du coup, je me rabats sur une cantine qui à l'air assez réputée. C'est un peu plus cher que d'habitude (100 baths), l'assiette est petite mais c'est très bon. Par contre, l'amabilité n'est pas leur fort et quand la femme me fait payer le verre d'eau et les glaçons, je lui fais bien comprendre que c'est carrément abusé (surtout que j'avais demandé un verre vide pour me servir de l'eau gratuite qui était déjà sur ma table!). Mon dernier repas ne sera donc ni ma meilleure expérience culinaire, ni ma meilleure interaction avec la population locale!!
Demain, fin d'un beau périple. Décollage prévu à 9h25. L'aventure se terminera à 19h55, quand j'aurai posé les pieds sur le sol français.
Les anecdotes du jour:
*En attendant l'arrivée du métro, j'ouvre ma brique de lait et ma brioche au chocolat et j'attaque mon petit-déjeuner...jusqu'à ce qu'un agent de la sécurité se poste devant moi, les bras croisés devant la poitrine et me dise "you stop eating please". Apparemment, il est interdit de manger dans le métro thaïlandais. Un comble dans un pays où ils ne font presque que ça!
Il fait chaud à Bangkok et le ventilateur n'y changera rien. Lorsque j'ouvre les yeux une première fois à 6h10, je me dis qu'il est encore trop tôt pour me lever mais dix minutes plus tard, je sors du lit bien décidée à profiter de cette dernière journée.
A 7h30, je descends les escaliers qui mènent au métro. Le métro de Bangkok, contrairement à ce qu'on pourrait penser, est loin d'être saturé. Il est même quasi désert!
Il n'y a en fait qu'une seule ligne et il est surtout concurrencé par le Skytrain, qui comme son nom le suggère (sky=ciel), est un genre de tramway qui circule plusieurs mètres au-dessus du sol.
Après trente minutes de métro, je me retrouve à l'autre bout de la ville. La sortie donne directement sur le Parc de Chatuchak, une petite bouffée d'oxygène dans une ville où un épais nuage de pollution semble solidement attaché au sommet des tours et des immeubles.
Le marché de Chatuchak se tient juste à côté et une fois à l'intérieur, il semble être sans fin. Des plans sont même distribués à l'entrée, c'est dire s'il est grand. Il est plus ou moins organisé par thème: chaussures, vêtements, antiquités, décoration d'intérieur, etc.
J'y suis à l'ouverture, quand il est encore aisé de flâner dans les allées, mais vers 11h la foule arrive et c'est un peu moins agréable.
Je mets la main à la poche plutôt deux fois qu'une mais l'idée de devoir tout faire rentrer dans mon sac tempère un peu mes ardeurs.
Je pensais y trouver de tout mais impossible de mettre la main sur le fameux baume du tigre, je vais devoir aller le chercher ailleurs...
Un peu avant 13h, je quitte Chatuchak pour aller sur Kao San Road, la rue des farangs. Jusqu'à maintenant, je me suis toujours déplacée en taxi ou en bâteau-taxi à Bangkok mais aujourd'hui je décide de tester la moto-taxi!! A la sortie du marché, un premier motard me demande 250 baths pour la course, beaucoup trop cher! Je vais jusqu'au coin de la rue et là le gars me demande 120, je dis 100 et c'est parti! L'avantage avec la moto-taxi c'est qu'on se faufile partout et qu'on évite donc tous les embouteillages; en échange on est bien exposé à la pollution mais je ne fais pas ça tous les jours.
Arrivée à Kao San Road, je vais à l'essentiel. J'achète du baume du tigre puis je m'installe dans un salon de beauté où on me fait la manucure et la pédicure. Je repartirai donc en France avec de beaux ongles.
De retour à la guesthouse, c'est l'heure de vérité: refaire la valise. Je m'en sors assez bien, finalement j'aurais pu acheter plus de souvenirs!
Le soir, je pensais dîner au même petit stand qu'hier où je m'étais régalée mais mon petit cuistot n'est pas là. Du coup, je me rabats sur une cantine qui à l'air assez réputée. C'est un peu plus cher que d'habitude (100 baths), l'assiette est petite mais c'est très bon. Par contre, l'amabilité n'est pas leur fort et quand la femme me fait payer le verre d'eau et les glaçons, je lui fais bien comprendre que c'est carrément abusé (surtout que j'avais demandé un verre vide pour me servir de l'eau gratuite qui était déjà sur ma table!). Mon dernier repas ne sera donc ni ma meilleure expérience culinaire, ni ma meilleure interaction avec la population locale!!
Demain, fin d'un beau périple. Décollage prévu à 9h25. L'aventure se terminera à 19h55, quand j'aurai posé les pieds sur le sol français.
Les anecdotes du jour:
*En attendant l'arrivée du métro, j'ouvre ma brique de lait et ma brioche au chocolat et j'attaque mon petit-déjeuner...jusqu'à ce qu'un agent de la sécurité se poste devant moi, les bras croisés devant la poitrine et me dise "you stop eating please". Apparemment, il est interdit de manger dans le métro thaïlandais. Un comble dans un pays où ils ne font presque que ça!
vendredi 23 mars 2012
Bangkok, le retour!
Vendredi 23 mars 2012
9h20, le train à destination de Bangkok est annoncé en gare de Phitsanulok, enfin c'est ce que je comprends quand un agent de la SNCF thaïlandaise fait sonner la cloche et que tout le monde se lève de son banc.
Mon ticket indique voiture 2, place 19…3ème classe! En Europe, on connaît la première et la deuxième classe, mais la troisième classe! Je me demande bien dans quelles conditions je vais voyager, peut-être avec les poules et les cochons. Enfin, je n'avais de toute façon pas le choix lorsque j'ai acheté mon billet hier, il ne restait que ces places-là.
J'embarque donc, d'autres farangs sont là aussi. Pour faire simple, voyager en 3ème classe c'est comme voyager en RER à Paris, sauf que ça va durer six heures! Il y a des sièges disposés en carré, sur deux rangées, et de temps à autres des banquettes qui tournent le dos au paysage où tiennent deux ou trois personnes, c'est selon. Moi, c'est là que je suis et c'est finalement pas si mal, j'aurai de la place pour étirer mes jambes. Je dépose mon sac dans le filet au-dessus des sièges, je réveille la femme qui dort allongée sur la banquette et je m'installe. C'est parti pour six heures de voyage, Phitsanulok-Bangkok, dernière étape de mon long périple au Pays du sourire, ça me fait quelque chose quand même.
Le train se met en branle et les paysages commencent à défiler sous mes yeux.
Régulièrement des "hôtesses" passe dans le wagon pour nous vendre boissons fraîches, bananes séchées, cacahuètes ou encore "barquettes repas". C'est sûr, on ne manquera de rien pendant le trajet.
En fin de voyage apparaît même une femme (un homme?) pour vendre des singes en peluche! Elle en attache des dizaines à son bras et revient une vingtaine de minutes plus tard avec plus que quelques exemplaires...apparemment ça a plu aux voyageurs!
Sur cette banquette et avec cette chaleur, difficile de s'endormir alors je m'occupe comme je peux: musique dans les oreilles, je dédie pas mal de temps à mon blog puis je commence la lecture d'un nouveau livre récupéré à Phrae et qui va certainement être mon meilleur compagnon de vol dans quelques jours.
Vers 16h15 et avec plus d'une heure de retard, le train entre enfin en gare de Hualampong, dans le centre de Bangkok.
Il me faut moins de dix minutes, à pieds, pour rejoindre la guesthouse où je passerai mes deux prochaines nuits, mes deux dernières nuits en Thaïlande.
Après avoir pris une bonne douche, je décide d'aller faire un tour dans le quartier de Chinatown, tout proche d'ici. Retrouvailles avec la circulation, la pollution, le bruit et la foule mais c'est ça aussi la Thaïlande et ce petit tour dans le quartier chinois me ramène à une autre réalité, celle de la Thaïlande moderne.
Demain, dernière journée, je prévois de la passer au parc de Chatuchak, un immense marché qui se tient tous les week-ends à Bangkok. Dernière occasion de remplir la hotte du Père Noël, qui a été bien sage?
Les anecdotes du jour:
*Je crois que ça fait plus de quinze ans que j'écoute les mêmes chansons de Jean-Jacques Goldman et je ne m'en lasse pas. Ce matin alors que j'attendais le train, j'ai même eu l'impression qu'il chantait un peu pour moi et il disait: "Un quai de gare et l'on s'en va / Il ne faut prendre en ses bagages que ce qui vraiment compta / Et se dire merci, pour ses perles de vie. C'est totalement hors contexte par rapport au sens que ces paroles prennent dans la chanson mais tellement vrai dans ma situation.
*Je ne comprends pas pourquoi tout me sourit ici. Hier soir, mon crédit téléphone arrivait à sa date limite d'utilisation. Dans d'autres termes, je n'allais pas pouvoir appeler de guesthouses aujourd'hui, il allait falloir que je me déplace d'hôtel en hôtel pour vérifier leur disponibilité. Ce matin, je vérifie que je n'ai plus possibilité de téléphoner et c'est bien le cas.
Dans le train, je réfléchis de nouveau au quartier dans lequel j'aimerais poser mon sac jusqu'à dimanche matin et une fois décidé, je repère dans mon guide de voyage une guesthouse qui a l'air sympa. Par réflexe, je relève le numéro sur mon portable et j'appuie, par erreur, sur la touche "appeler" et là...surprise (ou miracle plutôt), j'ai une tonalité et quelques secondes plus tard un interlocuteur!!
*Les gens qui me connaissent bien savent à quel point je suis organisée. Avant de partir, j'avais pris soin de mettre de côté un dentifrice au 3/4 plein en me disant que j'en aurais assez pour les presque trois mois de voyage (un gramme est un gramme quand il y a un sac à porter jours après jours!). Et ben non, ça n'a pas suffit! Il a fallu que j'en achète un aujourd'hui, deux jours avant la fin...C'est ballot tout de même!
9h20, le train à destination de Bangkok est annoncé en gare de Phitsanulok, enfin c'est ce que je comprends quand un agent de la SNCF thaïlandaise fait sonner la cloche et que tout le monde se lève de son banc.
Mon ticket indique voiture 2, place 19…3ème classe! En Europe, on connaît la première et la deuxième classe, mais la troisième classe! Je me demande bien dans quelles conditions je vais voyager, peut-être avec les poules et les cochons. Enfin, je n'avais de toute façon pas le choix lorsque j'ai acheté mon billet hier, il ne restait que ces places-là.
J'embarque donc, d'autres farangs sont là aussi. Pour faire simple, voyager en 3ème classe c'est comme voyager en RER à Paris, sauf que ça va durer six heures! Il y a des sièges disposés en carré, sur deux rangées, et de temps à autres des banquettes qui tournent le dos au paysage où tiennent deux ou trois personnes, c'est selon. Moi, c'est là que je suis et c'est finalement pas si mal, j'aurai de la place pour étirer mes jambes. Je dépose mon sac dans le filet au-dessus des sièges, je réveille la femme qui dort allongée sur la banquette et je m'installe. C'est parti pour six heures de voyage, Phitsanulok-Bangkok, dernière étape de mon long périple au Pays du sourire, ça me fait quelque chose quand même.
Le train se met en branle et les paysages commencent à défiler sous mes yeux.
Régulièrement des "hôtesses" passe dans le wagon pour nous vendre boissons fraîches, bananes séchées, cacahuètes ou encore "barquettes repas". C'est sûr, on ne manquera de rien pendant le trajet.
En fin de voyage apparaît même une femme (un homme?) pour vendre des singes en peluche! Elle en attache des dizaines à son bras et revient une vingtaine de minutes plus tard avec plus que quelques exemplaires...apparemment ça a plu aux voyageurs!
Sur cette banquette et avec cette chaleur, difficile de s'endormir alors je m'occupe comme je peux: musique dans les oreilles, je dédie pas mal de temps à mon blog puis je commence la lecture d'un nouveau livre récupéré à Phrae et qui va certainement être mon meilleur compagnon de vol dans quelques jours.
Vers 16h15 et avec plus d'une heure de retard, le train entre enfin en gare de Hualampong, dans le centre de Bangkok.
Il me faut moins de dix minutes, à pieds, pour rejoindre la guesthouse où je passerai mes deux prochaines nuits, mes deux dernières nuits en Thaïlande.
Après avoir pris une bonne douche, je décide d'aller faire un tour dans le quartier de Chinatown, tout proche d'ici. Retrouvailles avec la circulation, la pollution, le bruit et la foule mais c'est ça aussi la Thaïlande et ce petit tour dans le quartier chinois me ramène à une autre réalité, celle de la Thaïlande moderne.
Demain, dernière journée, je prévois de la passer au parc de Chatuchak, un immense marché qui se tient tous les week-ends à Bangkok. Dernière occasion de remplir la hotte du Père Noël, qui a été bien sage?
Les anecdotes du jour:
*Je crois que ça fait plus de quinze ans que j'écoute les mêmes chansons de Jean-Jacques Goldman et je ne m'en lasse pas. Ce matin alors que j'attendais le train, j'ai même eu l'impression qu'il chantait un peu pour moi et il disait: "Un quai de gare et l'on s'en va / Il ne faut prendre en ses bagages que ce qui vraiment compta / Et se dire merci, pour ses perles de vie. C'est totalement hors contexte par rapport au sens que ces paroles prennent dans la chanson mais tellement vrai dans ma situation.
*Je ne comprends pas pourquoi tout me sourit ici. Hier soir, mon crédit téléphone arrivait à sa date limite d'utilisation. Dans d'autres termes, je n'allais pas pouvoir appeler de guesthouses aujourd'hui, il allait falloir que je me déplace d'hôtel en hôtel pour vérifier leur disponibilité. Ce matin, je vérifie que je n'ai plus possibilité de téléphoner et c'est bien le cas.
Dans le train, je réfléchis de nouveau au quartier dans lequel j'aimerais poser mon sac jusqu'à dimanche matin et une fois décidé, je repère dans mon guide de voyage une guesthouse qui a l'air sympa. Par réflexe, je relève le numéro sur mon portable et j'appuie, par erreur, sur la touche "appeler" et là...surprise (ou miracle plutôt), j'ai une tonalité et quelques secondes plus tard un interlocuteur!!
*Les gens qui me connaissent bien savent à quel point je suis organisée. Avant de partir, j'avais pris soin de mettre de côté un dentifrice au 3/4 plein en me disant que j'en aurais assez pour les presque trois mois de voyage (un gramme est un gramme quand il y a un sac à porter jours après jours!). Et ben non, ça n'a pas suffit! Il a fallu que j'en achète un aujourd'hui, deux jours avant la fin...C'est ballot tout de même!
Phitsanulok, dernier arrêt!
Jeudi 22 mars 2012
Réveillée à 6h30, je rassemble mes affaires avant d'aller prendre mon petit-déjeuner au marché, à deux pas de la guesthouse. Ce matin, pas de beignet, j'opte pour la soupe de riz que je n'ai finalement jamais goûtée et qui fait partie des traditions ici. Difficile à décrire, c'est entre la purée et la soupe, une espèce de bouillie faite de riz bien sûr et à laquelle ils ajoutent un petit peu de viande, un œuf et des herbes aromatiques. Il est à peine 8h mais ça passe quand même!
A 9h30, Praiwan, la propriétaire de la guesthouse, me dépose à la station de bus. J'achète mon ticket pour Phitsanulok, dernier arrêt avant Bangkok.
A 10h, le bus arrive en provenance de Mae Sai et aujourd'hui, il semblerait que je voyage en 1ère classe; je comprends maintenant pourquoi j'ai payé plus cher que d'habitude! On m'apporte de l'eau, un petit paquet de gâteaux et surtout il y a la télé. Pas vraiment un cadeau la télé, surtout que je suis assise sous un haut-parleur.
Vingt minutes avant d'arriver à Phitsanulok, on fait une pause déjeuner. Je m'en serais bien passée mais c'est un bus longue distance et certains ont déjà fait six heures de route, ils doivent avoir faim à l'heure qu'il est!
Vers 13h30, on arrive au terminal de bus de Phitsanulok, je prends une moto-taxi qui me conduit jusqu'à ma guesthouse au centre-ville. Pas facile de trouver un endroit correct où dormir dans une ville, encore une fois, pas très touristique. Mais la Lithai Guesthouse est parfaite, plus qu'une guesthouse, un vrai petit hôtel, propre et bien équipé.
Je dépose mon sac et repars à l'assaut de la ville. Au programme, quelques temples forcément!
Mais aussi, une petite balade au bord de la rivière.
Certes la ville n'est pas d'un grand intérêt touristique et les visites culturelles sont peu nombreuses mais il fait bon passer un peu de temps ici: pas trop de circulation, pas trop de pollution et quand je me retrouve dans la "Healthy Road", qu'on pourrait traduire la rue de la forme, je n'ai d'autre option que de m'offrir un petit massage.
Un peu déçue par le massage des pieds, je renchéris avec une heure de massage thaï! Absolument rien à voir avec ce que j'ai appris à Chiang Mai mais le monsieur qui me masse semble maîtriser son sujet et insiste bien là où ça fait mal.
En repartant, je me retrouve au milieu d'un cours d'aérobic géant. Le prof sur son estrade est hyper motivé et des dizaines et des dizaines de gens le suivent en rythme, j'en ai des frissons!
Le soir, je fais un tour sur le Night Bazar avant de m'installer dans un petit restaurant au bord de la rivière pour un dernier repas au calme et un dernier poisson aux noix de cajou, exquis!
Les anecdotes du jour:
*Un vendeur d'échelles ambulant, profession assez courante ici!
*Quand les policiers surveillent la circulation, ils le font à l'abri du soleil.
Réveillée à 6h30, je rassemble mes affaires avant d'aller prendre mon petit-déjeuner au marché, à deux pas de la guesthouse. Ce matin, pas de beignet, j'opte pour la soupe de riz que je n'ai finalement jamais goûtée et qui fait partie des traditions ici. Difficile à décrire, c'est entre la purée et la soupe, une espèce de bouillie faite de riz bien sûr et à laquelle ils ajoutent un petit peu de viande, un œuf et des herbes aromatiques. Il est à peine 8h mais ça passe quand même!
A 9h30, Praiwan, la propriétaire de la guesthouse, me dépose à la station de bus. J'achète mon ticket pour Phitsanulok, dernier arrêt avant Bangkok.
A 10h, le bus arrive en provenance de Mae Sai et aujourd'hui, il semblerait que je voyage en 1ère classe; je comprends maintenant pourquoi j'ai payé plus cher que d'habitude! On m'apporte de l'eau, un petit paquet de gâteaux et surtout il y a la télé. Pas vraiment un cadeau la télé, surtout que je suis assise sous un haut-parleur.
Vingt minutes avant d'arriver à Phitsanulok, on fait une pause déjeuner. Je m'en serais bien passée mais c'est un bus longue distance et certains ont déjà fait six heures de route, ils doivent avoir faim à l'heure qu'il est!
Vers 13h30, on arrive au terminal de bus de Phitsanulok, je prends une moto-taxi qui me conduit jusqu'à ma guesthouse au centre-ville. Pas facile de trouver un endroit correct où dormir dans une ville, encore une fois, pas très touristique. Mais la Lithai Guesthouse est parfaite, plus qu'une guesthouse, un vrai petit hôtel, propre et bien équipé.
Je dépose mon sac et repars à l'assaut de la ville. Au programme, quelques temples forcément!
Mais aussi, une petite balade au bord de la rivière.
Certes la ville n'est pas d'un grand intérêt touristique et les visites culturelles sont peu nombreuses mais il fait bon passer un peu de temps ici: pas trop de circulation, pas trop de pollution et quand je me retrouve dans la "Healthy Road", qu'on pourrait traduire la rue de la forme, je n'ai d'autre option que de m'offrir un petit massage.
Un peu déçue par le massage des pieds, je renchéris avec une heure de massage thaï! Absolument rien à voir avec ce que j'ai appris à Chiang Mai mais le monsieur qui me masse semble maîtriser son sujet et insiste bien là où ça fait mal.
En repartant, je me retrouve au milieu d'un cours d'aérobic géant. Le prof sur son estrade est hyper motivé et des dizaines et des dizaines de gens le suivent en rythme, j'en ai des frissons!
Le soir, je fais un tour sur le Night Bazar avant de m'installer dans un petit restaurant au bord de la rivière pour un dernier repas au calme et un dernier poisson aux noix de cajou, exquis!
Les anecdotes du jour:
*Un vendeur d'échelles ambulant, profession assez courante ici!
*Quand les policiers surveillent la circulation, ils le font à l'abri du soleil.
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